Bien le bonjour!
Parce que nous commençons tous quelque part, je souhaitais rédiger un petit article sur mon évolution personnelle photographique, et te dire aussi que la progression est infinie...
J'ai tout simplement commencé comme ça:
Je testais sans retenue: j'osais tout, sans crainte de mauvais jugements, j'étais déjà tellement contente d'avoir une photo où l'équidé fait "quelque chose"; autre chose que brouter ou dormir. Et de l'avoir en entier en plus! Puis vînt la recherche de mouvements, d'attitudes, des jeux de lumière (pas très réussis je vous l'accorde!).
Je tenais un blog, je venais près de deux fois par semaine dans mon centre équestre à l'époque. J'en profitai entre les soins des poneys, la parlote avec mes amis et les reprises d'équitation d'aller voir les chevaux dans les écuries, au paddock ou au champ. C'était ma petite routine, mon petit bonheur, dans une période de ma vie qui n'était pas très heureuse. Ce club, c'était mon petit paradis.
J'étais dingue de ce cercle équestre, je prenais tout en photo: les clôtures, les longes, les installations, les rounds baller (mais?! 🙃)... et j'établissais un super trombinoscope de tous les équidés qui peuplaient cette structure.
Ce lieu est également devenu mon lieu de stage 4 années durant, à partir de 2008, je passais donc de nombreuses semaines sur les lieux, j'apprenais à mieux connaître les chevaux de sport, j'entretenais les boxes, j'emmenais les chevaux au paddock, je nourrissais, montais, longeais... je vivais au rythme de l'écurie, et j'en profitais toujours pour faire de nouvelles images!.
En 2009, je commence à utiliser un petit bridge de chez Sony. Je dois avouer que je me fais un peu plus plaisir, il m'offre plus de possibilités, la qualité est déjà supérieure à l'époque en comparaison du compact.
Je me souviens que je regardais beaucoup les photos de Raphaëlle Wavrant qui avait un véritable style à elle, j'admirai beaucoup.
Quand je voyais les photos de Bob Langrish ou Christiane Slawik, j'avais encore plus envie de développer mon expérience, soigner mes cadrages, mes points de vue...
En 2011, j'investis dans un réflex. Sur les précieux conseils d'un photographe en boutique, je décide de partir sur le Nikon D5100 (gamme amateur; APS-C), en pack avec un 18-55mm et un 55-300mm.
Mon premier réflex...
J'ai tout de suite commencé à photographier des pinces à linges (ha, un classique!), puis j'ai foncé au club dès que j'ai pu. J'avais pu expérimenter le cadrage (au moins cadrer correctement pour de la photo propre), se stabiliser pour éviter les flous... Mais dans un premier temps, je photographiais en automatique, avec le fameux mode "sport" car je ne m'intéressais pas encore à l'aspect technique. Exposition, vitesse et ISO se réglaient grâce aux capteurs du boîtier.
En parallèle, je continuais ma formation hippique en élevage du cheval. J'en profitais pour photographier les cours du mercredi, photographier ma meilleure complice du lycée - Fiona - et son cheval ci-contre (olala la tonte d'Oppidum n'était pas terminée! 🫣 ).
Je ne regrette pas du tout cette formation, j'ai pu passer 4 années avec de très bons professeurs et chouettes chevaux.
J'ai pu approfondir ma connaissance technique en équitation, et aller chercher un peu plus loin que ce qu'on nous proposait en formation, et toujours affiner mon point de vue photographique.
En consultant quelques sites internet, quelques magazines photo, j'ai commencé à tâter le terrain afin d'utiliser les modes manuels. Et ce fût le début d'un grand pas en avant! Je commençais tout juste à utiliser Photoshop. Plus ça allait, plus la photographie prenait de la place dans ma vie, et quelque chose en moi désirait aller au-delà d'un simple loisir.
À partir de 2012, je commence à regarder ce qu'il est possible de faire pour vendre mes images, mais pas seulement: je souhaite en faire mon métier.
Je monte mon dossier pour rentrer au Lycée Léonard de Vinci en Vendée en Bac Pro Photo (maintenant, il s'agit un BTS).
Je me suis formée - à l'origine - car j'ai été mal informée en me rendant à une demi-journée formation de la chambre des métiers, où l'on m'a appris que je ne pouvais exercer sans diplôme, hors c'est tout à fait faux concernant la photographie.
Vinci était mon unique choix, il s'agissait d'une formation sur 1 an. En cette année 2012, je passais mon code, mon permis, puis premier travail, pour enfin me payer ma première voiture. Plusieurs mois à l'usine furent nécessaire le temps de monter mon dossier puis de mettre un peu d'argent de côté pour ma future formation, à la rentrée 2013. Quel ne fût pas ma joie lorsque mon téléphone sonna pour me dire que j'étais retenue sur liste principale! J'ai passé une année exceptionnelle, dans un établissement super, avec des gens géniaux. Dommage, j'aurais aimé qu'elle dure un peu plus! Une équipe de professeurs au top, une agréable ambiance générale... et un contenu de cours vraiment satisfaisant.
Des travaux pratiques, de la théorie, de l'histoire de l'art (j'avoue que je n'y connaissais RIEN auparavant), cours juridiques, et cours de dessin rythmaient les journées.
J'ai pu expérimenter la photographie de presse avec Cyril Frionnet, la photo publicitaire et événementielle aux Studios Garnier, et enfin la production audiovisuelle & photo de concours hippiques avec Éole Médias. J'ai tant appris auprès de tous ces gens...
Finalement, j'obtiens ce Bac, et je me lance en tant qu'auto-entrepreneuse en septembre 2014! J'ai eu l'occasion de travailler en collaboration avec Mikaël (Éole Médias) quelque temps sur des concours hippiques, en CSO notamment. Puis nous avons arrêté de nous présenter sur ces événements, un travail épuisant pour une rentabilité presque bancale.
Aujourd'hui, mon entreprise a passé le cap des 10 ans, je continue d'exercer en photographie équestre et canine.
Occasionnellement, je peux réaliser des reportages/portraits autres (grossesse, petit mariages).
Pour une séance photo avec moi, n'hésitez pas à me contacter! ;-)
Bien à vous,
Céline.
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